lundi 5 octobre 2009

Sophie et Jacques à Terre-Neuve




Auteurs


Jacques et Sophie
Remerciements sincères à Stéphane Roy pour tes excellents conseils, ton enthousiasme et ton temps. Nous avons suivis à la lettre tes directives et n’avons pas été déçus du résultat. Tu avais raison sur toute la ligne. MERCI!



Au sommaire :

25 jours – du 1er au 25 juillet 2007

7 800 km de route (à partir de Québec)

22h45 de traversier

Deux douzaines d’icebergs

Une vingtaine de baleines – dont environ 12 baleines à bosses

Des centaines de paysages à couper le souffle

Une population sympathique, avenante, gentille et cordiale

Plusieurs de noms de villes français

Une francophone rencontrée (et elle était originaire d’Ottawa)

Vingt-trois squats, un camping, une auberge

Jacques et moi, on s’attendait à faire beaucoup de route et c’est ce qui est arrivé. Le plus difficile était celle pour se rendre au traversier à North-Sydney à l’extrémité nord-est de la Nouvelle-Écosse. Malgré la fatigue de la route et du traversier, les premiers paysages nous ont tout de suite remplis d’une énergie nouvelle qui nous a accompagnée tout au long des 24 jours passés sur l’île.


Débarqué du bateau en pleine nuit, sur un territoire connu que sur une carte, notre première nuit s’est passée dans le stationnement du kiosque touristique de Port-aux-Basques.


Première découverte : Rose Blanche. Je vous laisse découvrir la raison de ce nom. Un indice, le nom n’a rien à voir avec les fleurs. Ce phare est entièrement construit en pierre – des pierres recueillies localement et a abrité 5 générations de gardiens. Impressionnant!



Notre second squat était bien meilleur : le quai de Codroy. Jacques était bien nerveux car il avait eu de mauvaises expériences de squat. Il a rapidement développé un œil tout aussi aguerri que le mien pour dénicher d’excellents lieux pour camper gratuitement.

Les pêcheurs sur le quai nous regardaient avec un sourire en coin. Malgré la brume et l’odeur de maquereaux pourris (comme appâts à crabe des neiges), nous avons passé une bonne nuit. Au matin, le West fait des siennes. La lumière de température clignote et l’aiguille monte en flèche alors qu’on roule depuis 2 minutes. Stress, pression, angoisse s’emparent de nous. Les mécanos du coin nous voient comme des extra-terrestres.

Après quelques jours, on a finalement fait le lien entre le problème de température et l’accessoire branché dans l’allume-cigarette. BIZZARD!

Le parc national du Gros Morne (prononcer Grosss Moooorne) est un incontournable. La beauté du paysage ne peut être traduite en mots. Toutes les randonnées pédestres dans le parc sont tantôt difficiles, tantôt très difficiles principalement parce que le territoire est rocailleux rendant la stabilité constamment compromise. Attention aux chevilles fragiles!


D’abord les Tablelands et ses flancs de neige presque éternelle sont impressionnants par la couleur ocre de sa géologie, son visage désertique et l’aspect plat de ses sommets.

Trout River nous offre un super squat isolé avec une vue superbe sur les Tablelands d’un côté et la mer de l’autre.






Viens ensuite le Gros Morne lui-même. Ses 806 mètres de haut (départ à 20 mètres du niveau de la mer), ses 16 km de sentier pour en faire l’aller-retour en 7 à 8 heures, en font une montagne TRÈS DIFFICILE. Heureusement que nous avions chacun 3 litres d’eau, de la nourriture, des noix en quantité et de la poudre de Gatorade pour refaire nos forces. Cependant, l’effort est largement récompensé par la magnificence des points de vue à son sommet.









Regardez l’étroite crevasse rocailleuse au centre de la photo… C’est le sentier pour gravir la montagne!





















L’Anse-aux-Meadows est un incontournable, malgré les quelques 500 km aller-retour à parcourir. Savez-vous qu’une communauté de vikings y a vécu vers les années 900? Ils ont abandonné le site suite à un conflit avec les autochtones Beothuk (tribu aujourd’hui éteinte). Ils seraient ensuite repartis vers le Groenland. Jacques Cartier peut aller se rhabiller avec son titre de «découvreur » du Canada.






C’était étrange de voir la côte du Québec en regardant vers le Nord. À St-Lunaire-Griquet, nous apercevons nos premiers vrais icebergs près de la côte. WOW c’est impressionnant à voir! Nous étions comme des enfants dans un magasin de bonbons. Nous en avons aperçu plusieurs tout le long de la côte Atlantique par la suite.










Notre prochain coup de cœur a eu lieu dans la région des Twillingates. Le beau temps aidant, nous avons décou-vert une mer superbe par sa limpidité, sa furie et par les formations rocheuses tout aussi sombres et tranchantes que belles à contempler. À 4$ par jour au parc municipal de Crow Head, nous y avons passé 2 nuits.






Une plongée en apnée nous a offert un décor surréel garni de coraux mous, d’oursins, de soles et d’anémones.



Après avoir vu, connu et grimper le Gros Morne, le Parc national de Terra Nova nous est apparu plutôt pâle et plat. On est passé assez rapidement.






Mais le Cape Bonavista nous en a permis de toucher (ou presque) un iceberg. Jacques a tenté d’atteindre un iceberg échoué à environ 20 pieds de la côte. Cela semble facile à faire à première vue mais, avec une eau à 4oC, les risques d’hypothermie sont impor-tants. Il n’a pu s’empêcher d’essayer très fort. Les dry suits étaient restés dans le West et nous étions à plus d’un km sur des roches escarpées. Il a finalement dû abandonner le projet.






Un peu plus loin, toujours dans la péninsule de Bonavista, alors que nous cherchions un squat pour la nuit, nous avons abouti au bout une petite route à Old Bonaventure.



Là nous attendait le plus bel iceberg que nous avons vu. On ne pouvait pas camper ailleurs que là. Le proprio du stationne-ment au bord de l’eau nous a même offert une extension électrique. C’est dire le degré d’hospitalité des terre-neuviens.



La géographie de Terre-Neuve est particulière par le fait que l’unique autoroute traverse la province dans son centre. Tout autour de l’île, se greffent cinq péninsules dont un grand nombre de routes sont en fait des culs-de-sac. C’est donc au bout de ces routes que nous avons déniché nos meilleurs squats.


Après les icebergs, nous avons décidé d’aller faire un tour en France, sur les îles de St-Pierre et Miquelon. À l’aller, le traversier entre Fortune et St-Pierre nous a laissé un goût amer… Nous nous sommes arrangés pour prendre le bon bateau au retour, sur les judicieux conseils de nos cousins français.

Malgré le brouillard épais qui nous empêchant de voir à plus de 200 m, St-Pierre était une belle et dépaysante expérience. Les 6 000 français qui y vivent sont un peu à part. Il faut être fait fort pour rester là : chauffage 10 mois par année, brume et pluie presque tout l’été, jamais moins de 2 mètres de neige chaque hiver, le seul employeur est le gouvernement qui veut d’ailleurs se départir de ce département depuis au moins 50 ans.

Avec leur 25 km de routes au total sur St-Pierre, ils trouvent le moyen de conserver et d’utiliser 4 000 voitures. Ils sont fous ces français! N’oubliez pas votre passeport, vous êtes alors en Europe! Il y a 2 départs par jour à partir de Fortune. On peut faire l’aller-retour le même jour mais nous avons plutôt décidé de s’en imprégner un peu en y séjournant une nuit.




Dans la dernière péninsule de notre périple, la péninsule Avalon, au bout d’une route (encore) nous sommes arrivés à Grates Cove. Ce village est caractérisé par son passé d’agriculture – très rare sur l’île – où les habitants utilisaient les pierres ramassées au printemps comme clôture, fondations de maison et de bâtiments. Des vestiges y sont toujours apparents. Du haut de la falaise, un groupe de baleines à bosses nous a offert un ballet majestueux en compagnie de macareux, de guillemots, de fous de Bassan et de sternes arctiques dans une mer foisonnante de poissons, de krill et de plancton.


St John’s était parmi les dernières étapes de notre visite. Cette ville n’a rien à voir avec le reste de la province : dense, colorée, riche, mouvementée et où les gens sont… minces. Mais un point commun demeure, c’est la proximité de la mer. St John’s est riche de l’histoire de ses multiples guerres avec les français mais aussi avec les allemands lors de la seconde guerre mondiale. Saviez-vous que des sous-marins allemands ont coulé des navires canadiens et américains près des côtes de Terre-Neuve entre 1940 et 1944 ?



J’ai été frappé par l’aversion que ses habitants ont eue et cultivent toujours envers les français. Ça nous a fait sourire.


Ce canon est l’un des vestiges de la dernière grande guerre. Tout un régiment de soldats canadiens et américains vivaient au sommet de Signal Hill dans des baraques dissimulées sous la terre. Ces installa-tions servaient de poste avancé pour assurer la protec-tion de la côte Est canadienne et américaine. Les quelques minutes passées dans la noirceur, l’humidité et le froid nous étaient quasi insupportables, imaginez la vie de ces soldats!

La dernière étape de notre périple, et non la moindre, fut le traversier de Argentia à North-Syndey. Quatorze heures de bateau!. Heureusement qu’on a pris une traversée de nuit. Même si cela est interdit, nous nous sommes cachés dans le West pour y dormir. Malgré une dose massive de Gravol, la traversée nous a paru bien longue. Nous avons profité d’une des autorisations d’accès aux véhicules, données aux passagers, pour sortir du West en milieu d’avant-midi.


Enfin, le seul et unique coucher de soleil que nous avons pu contempler durant nos 27 jours de voyage nous a été donné à Havre Boucher… en Nouvelle-Écosse. Il correspondait à notre tout dernier squat puisque nous sommes rentrés au Québec le lendemain.



On espère que ceci vous aura donné le goût de découvrir ce magnifique territoire par vous-mêmes. Jacques et moi sommes disponibles pour vous donner tous nos trucs, conseils et lieux de prédilection.



Jacques : bolieu@videotron.ca

Sophie : westcargot_1987@yahoo.ca

mercredi 9 septembre 2009

Yé tu à vendre ton West ?

Auteur
Luc Hamel

Mon West est un 80 automatique et j’en suis le propriétaire depuis le 21 mai 2001. 285,000 km à la carosserie et 85,000 km au moteur. J`ai passé un très bel été à parcourir les Laurentides. Aucun problème sauf une fois. Par une belle journée, je roule sur la transcanadienne direction Ottawa pour aller travailler au festival Buckingam En Fête. Tout va bien, la route est belle, soudain je sens le cul de mon West pencher d’un bord…en même temps, je vois une roue qui me dépasse ! Pas de panique, j’applique les freins tout en me dirigeant vers l’accotement. Pas de bobo, sauf à mon égo. Pour le West, c’était la backplate, l`aile pis l`bearing qui ont mangé le coup !

J`ai fait le reste du chemin sur la plateforme du towing. Arrêté sur une lumière dans un village, ya deux gars en char qui m`cris : “YÉ TU À VENDRE TON WEST ?” même avec une roue en moins et l`aile déchirée !!!! Cé ben pour dire! Quand je suis arrivé sur le site du festival, à pied, les autres techniciens ont ben rie d`moé.
J`avais fais dompé le West dans la cour d`un garage Auto-Pro à l`entrée de Buckingam. J`ai fais venir les pièces par autobus de chez les frères Fillion à Acton-Vale et Ste-Christine (qui sont arrivé le lendemain, jeudi) et j`ai demandé au garagiste s`il pouvait le réparer dehors parce que c`était mon motel pour la semaine. Il me dit : ” Ok, pas de problème “.

Le temps venu d`aller dormir à 2 hres du matin après une dur journée de bris mécanique et de montage du kit de son de 20,000 watts, je m`apperçois qu`on avais placé le Q du West collé sur une machine à Pepsi allumée, installé dans la cour du garage. J`ai donc essayé de dormir le premier soir avec la lumière de la maudite machine dans face. Le lendemain matin avant de partir sur le site les yeux pochés, j`ai demandé au garagiste s’il pouvait la déconnecter avant de partir le soir et il m`a dit : ” Ok, pas d`problème mon homme, on va faire ça “. Ce soir là j`ai dormi comme une bûche, pis dans l`noir en plus.
Le lendemain matin ( vendredi ), il est huit heures , je dors paisiblement quand des bruits de drill et de coup de marteau me réveille. J`attend que ça finisse, je m`habille et je sors pour voir mon West remis sur ses pattes. Youppi ! Je paie les réparations et les pièces $ 350.00, ayoye!, tout en les remerciant, et je roule direction le site du festival.

J`y entre en roulant la tête haute avec mon égaux remis à la bonne place. Lorsque le temps d`aller dormir arriva après une autre dur journée de travail, là les autres tech ne riaient plus. Eux dormaient dans des tentes et là ils le trouvaient ben beau mon West, pis ben l`fun, pis ben pratique, pis là y en voulaient un aussi. Combien ça coûte ? Où je peux en acheter un ? Je n`étais plus perçu comme le gars avec le truck qui perd ses morceaux en chemin mais comme le gars ben bright pis ben cool. Ce fut une belle revanche.

Je suis revenu à Montréal le dimanche soir à minuit sans encombre. Lundi matin on frappe à ma porte, j`ouvre, et j`ai la surprise de voir le camion de pompier avec ses pompiers qui me disent qu`ils ont eu une plainte parce qu`il y a une fuite d`huile en dessous de mon West ( couvert de valve mal refermé ) pis que si je l`bouge pas de d`là y vont le faire tower. Là, y a un pompier qui m`crit :

” Y É TU À VENDRE TON WEST ? ”


Cé ben pour dire !

mardi 8 septembre 2009

Une virée au NOUVEAU-BRUNSWICK

Un west, un kayak et deux vélos au Nouveau-Brunswick et autres photos (été 2001)




Babar, prêt à partir !

2001 fut notre première année en tant que propriétaires de notre Westfalia 1981 baptisé Babar. Pourquoi Babar ? Tout simplement en raison de sa couleur (ivoire). Acheté de mononc Françoix Gagnon au printemps, il allait nous permettre de vivre un été fantastique avec notre kayak de mer, et ce sans pépins mécaniques ! Le voici donc prêt à partir pour le Nouveau-Brunswick; plus particulièrement vers la Baie de Fundy
Même en camping, on peut conserver nos goûts raffinés. Au menu : pâtes, bon vin et fromage. Miam !

Après plusieurs heures de route et un coucher en chemin, nous voilà donc installés au camping du parc national de Fundy, à deux pas du village d’Alma (oui oui, comme celui du Lac-St-Jean), un minuscule village de pêcheurs situé dans une petite baie où les marées sont parmi les plus hautes au monde.

Deux kayaks de mer dans la Baie de Fundy suivis de près par un cumulus
Le parc de la Baie de Fundy permet de se promener le long de la côte et offre des points de vue fantastiques…

À notre tour d’embarquer sur l’eau en longeant les falaises rougeâtres et en pagayant dans l’eau verte si froide. Tout au long de notre virée, le cor à brume se faisait entendre de l’autre côté de la baie, en Nouvelle-Écosse. Et pour cause, nous nous sommes retrouvés au beau milieu d’un banc de brouillard à trancher au couteau. Notre courte expédition ne nécessitant (en théorie) pas de boussole, nous avons dû se rapprocher de la côte pour ne pas la perdre de vue. Les paysages sont fantastiques et la température est de notre bord.




De retour sur la terre ferme, Babar les phares rivés vers la Nouvelle-Écosse


Malgré la sécheresse qui interdisait aux campeurs de faire des feux et aux gazons d’être verts, les arrangements floraux du parc étaient bien vivants…
Prochaine escale : Hopewell Rocks. On y retrouve les plus hautes marées au monde. À marée basse (comme sur les photos) on s’y promène à pied, mais, à marée haute, seuls les kayaks nous permettent de s’y aventurer.


Troisième escale : Shediac, pour les plages. Heureusement, parce que point de vue camping… il ne fallait pas avoir peur de la proximité disons ! À notre dernière journée, nous sommes allé faire un tour en ville, question de se piquer un bon repas dans une sympathique auberge où nous avons rencontré nul autre que l’illustre Zacharie Richard, dans la région pour un tournage ; et d’aller faire le plein de fruits de mer avant de repartir chez nous. Attention aux touristes, Shediac est la capitale du homard. Certains d’entre eux sont énormes et plutôt voraces. Par chance, le gentil pêcheur aux pantalons jaunes a pu me secourir….

En route pour Québec !! Après cette escapade des plus géniales où le beau temps était au rendez-vous, après des tournées en kayak de mer et des " rides " en vélo, nous retournons chez nous avec un sourire sur nos faces. 11 heures de route non-stop avec le kayak sur le toit et un maudit vent de face et Babar a fait tout ça comme un grand. Pas une goutte d’huile à rajouter et aucune surchauffe de notre bon vieux air-cooled de 67 hp.
À l’île d’Orléans, Babar a rencontré un petit frère 1982 diesel qui arrivait directement de l’Abitibi.

De retour chez nous, plusieurs aventures nous attendent en compagnie de notre fidèle west. Grâce à ce génial véhicule, nous avons pu nous promener un peu partout au Québec autant pour des sorties d’une fin de semaine, de deux semaines, du dimanche après-midi ou tout simplement pour faire l’épicerie !

Bilan de notre courte expérience westfalienne : Y’a rien de tel ! Un véhicule fiable, agréable à conduire où le camping devient le grand luxe. En se mettant au volant de Babar, l’univers se transforme. Les autos nous dépassent toutes, on roule à 100 km/h, la radio est à peine audible, mais on s’en fout. On a de l’espace, de la bonne humeur à revendre, d’autres westfaliens qui nous envoient la main et des néophytes qui viennent nous parler pour s’informer ou pour nous demander si notre west est à vendre. Avis aux intéressés, ce n’est pas pour tout de suite.

Donc, si vous apercevez un west ivoire avec un kayak sur le toit (ou non) mais avec assurément du monde souriants dedans, faites nous signe, on a toujours de la bière dans le frigo ! En attendant, on regarde fondre la neige dans l’attente de sortir Babar de son hibernation.

Iles-aux-Coudres

Auteur
Patrick Marcoux

Il n’y a pas très longtemps, j’ai découvert l’Ile-aux-Coudres. Bon, Jacques Cartier l’a découvert 467 ans avant moi, mais je suis sûr qu’il pensait à moi à ce moment!!
Quel beau paysage. J’étais assis confortablement dans ma west, et je me suis surpris à rêvasser tout en contemplant l’estuaire.
C’est le temps de respirer l’odeur de l’eau, à peine salée du fleuve, tout en attendant d’embarquer sur l’île.
Après une attente et une balade de 30 minutes, le traversier nous a déposé sur la rive insulaire de la petite baie qui a conservé le nom de Mouillage des Français.
Cette baie était utilisé par les français pour se protéger des vents forts souvent rencontrés sur le fleuve.


Suivez le guide

Mais la vrai découverte de l’île, c’est en vélo. Une ceinture de 26 km de route pour apercevoir à chaque détour un nouveau trésor.
Il y a des petites côtes, mais des Mononcs et des Matantes sont habitués de monter des côtes pas vite!!!
Nous sommes parvenus à la Maison Normande où la vieille dame nous a raconté une parcelle de ses 35 ans de vie passé sur l’île et des petites histoires sur ses insulaires!

En plus des boutiques, vous pouvez arrêter dans le musée de l’Ile-aux-Coudres, les moulins de l’Île-aux-Coudres et au musée des Voitures d’eau.

Le chemin périphérique laisse apparaître des bijoux pittoresques de notre patrimoine québécois. Comme cette chapelle construite en 1837.
Il ne faut pas oublier les randonnées en kayak de mer, les sentiers pédestres et les théâtres. Vous n’avez qu’à vous procurer une carte au centre d’information touristique pour les horaires et les coûts. Pour le kayak, c’est le prix qui donne un coup!

Le soir, tout se passe dans la pointe Est de l’île. Une pointe où l’on peut squatter en tout quiétude. Ou bien dans l’un des trois camping officiels.

Pour le retour, on peut prévoir un 2 heures d’attente pour retraverser. On en profite pour faire le souper et se souvenir des bons moments vécus dans ce petit paradis insulaire.

Bonne découverte.

Patrick Marcoux 2002

lundi 7 septembre 2009

Les Îles de la Madeleine

Je suis de retour des Iles-de-la-Madeleine et ma tzigane a tenu le coup sans aucun, mais aucun pépin. Avec les problèmes que j'avais eus depuis l'achat (sept. 2001): idiot light, étouffement aux coins de rue, moteur désajusté et frigo. Sans compter les nombreux voyages chez mon chirurgien du moteur, Gérald de chez Technobug à l'Ile Bizard qui fait un travail minutieux avec courtoisie. Donc, nous n'étions pas allées très loin.


Mais là, attention, nous avons connu les joies de la westfalia. Après 7 ou 8 heures de route, on s'arrête, une bonne bouffe, une saucette dans la rivière, une bonne nuit de sommeil et oups, nous sommes repartis (7h30) à la poursuite de notre destination.

Arrivés aux Iles (Cap aux Meules) nous sommes déçus car l'ambiance pittoresque que nous recherchions n'y était pas. Nous nous dirigeons vers le camping Pluvier des Iles: OUACH. Notre voisin le plus près est à 5 pieds et la musique joue à tue-tête. En prime un nid d'abeilles à proximité, les " torieuses ", elles nous prennent pour des fleurs à butiner. Tristan (8 ans) et moi avons soupé dans la camionnette à 26o degré.

Le lendemain direction Havre-aux-Maisons. Le calme, les petites maisons de couleur et le fromage Pied-de-vent nous font vraiment appréciés les beauté de cette partie du Québec. Plages de sable, coquillages, vent, falaises magenta et rencontre de Madelinots. Pour quelques jours, le camping des Sillons nous permet de sentir ces merveilles.

De belles excursions sont à faire dans ce coin: Butte Ronde, Butte à Monettte. Direction Pointe-aux-loups où nous avons couchés près du quai. Les plages sont magnifiques et isolées. Le musée du Héron vaut le détour.

Direction Fatima pour la pêche aux coques dans la lagune à marée basse. À la halte routière, il y avait une famille de renards abritée sous une rampe en bois. De toute beauté!!! Un des petits vlimeux est venu près du camion et a volé la sandale de Tristan... C'est les seuls voleurs que nous avons trouvés aux Iles... Nous sommes resté dans ce coin plusieurs jours car le camping était génial. Isolé, par rapport au contexte des Iles, avec une anse où il faisait bon se baigner et des amis pour Tristan. Le tout dans un décor enchanteur. C'est dans ce camping que nous avons rencontré des westfaliens pour échanger.

Direction Étang-du-Nord pour découvrir le port et la boutique de cerf-volant : Au gré du Vent. C'est notre nouveau sport: le cerf-volant technique. C'est d'ailleurs à cet endroit, dans le stationnement, que j'ai vu un autocollant des mononcle-en-folie. Une west blanche. Si vous vous reconnaissez, 10-4....

Les Iles, c'est le paradis du westfalia. J'en avais jamais vu autant en si peu de temps. Nous avons surtout utilisés les campings car c'était plus pratique puisque nous n'avions pas de toilette chimique et pour Tristan plus agréable, histoire de socialiser l'enfant unique qui sommeille en lui. Est-ce que quelqu'un a déjà couché de façons sauvages depuis les dernières années? Le dernìer soir, nous avons couché au port car notre bateau partait à 8h00. C'était merveilleux de se réveiller au son des activités portuaires et personne nous a expatrié.

Le concours des châteaux de sable. Nous avons vu les 55e merveilles du monde. Majestueux, phénoménales et indescriptibles. Nous avons dormi seulement un soir dans le coin car les 2 campings sont dignes d'un parc de roulottes mobiles.

Je termine avec des endroits où nous avons trouvés le "spirit " qui nous fait dire que les Iles sont splendides avec des Madelinots charmants transpirants des passions qui les animent:

Musée La Méduse: atelier de verre (Havre-aux-Maisons)

Musée les Artisans du sables

Café de la Grave à Havre-Aubert

Au Pas Perdus à Cap-aux-Meule pour l'ambiance et le hamburger au requin

La poisonnerie et la boulangerie à Cap-aux-Meules

La randonnée en Kayak avec Aérosport

et plein d'autres choses que nous n'avons pas eu le temps de découvrir en 2 semaines. Notre destination vacances pour 2003 est déjà planifiée.

Pour plus d'infos, contactez-moi ou lisez le guide touristique produit par la région touristique que l'on retrouve dans tous les bureaux de tourisme du Québec.


Au plaisir,

Josée, Montréal.

Tzigane 84 version vanagon westfalia